l'objectif était de reproduire l'ancien côté jardin et recréer la porte côté rue suivant des photos. Les portes réalisées devaient être performantes thermiquement et sécuritaire.
Pour la reproduction isolante de la porte du jardin, la première étape consiste à relever dimensionnellement la porte avec l'ensemble des moulures, de récupérer les grilles et les éléments anciens crémone, bâton de maréchal.
Pour plus d'informations sur les types de rénovation : https://www.mansutti.fr/renovation/
Nous utilisons uniquement des techniques traditionnelles ayant fait leurs preuves de longévité. Les assemblages sont à tenon et mortaise soit l'assemblage le plus stable existant. Les collages sont doublés de chevilles à frapper.
Les panneaux de remplissage de soubassement sont en bois massif à double parement intercalé d'une laine de bois. Le parement extérieur est embrevé par rainures languettes dans le cadre de structure et le panneau intérieur est sous pareclose. Ce procédé assure la longévité dû au massif, la performance thermique du complexe bois/laine de bois/bois et la gestion indépendante de l'hygrométrie du bois de part et d'autre.
L'étanchéité thermique est assurée par des doubles joints en périphérie et au battement (centre). Le seuil est composé d'un joint à lèvre raclant sur un seuil en laiton bombé. Ce seuil est très plat, c'est ce qui nous est très majoritairement demandé. Rarement, nos clients nous demandent d'avoir un seuil à la suisse assurant une meilleure étanchéité.
Les vitrages ici posés sont des doubles vitrages anti-effraction 44²/12 Argon/4 cathédrale.
Les petits bois sont mortaisés côté extérieur. Du côté intérieur, un ensemble monobloc de parecloses assemblés et collés permet d'avoir un ensemble conservant la finesse des petits bois et l'utilisation d'un double vitrage classique.
La sécurisation est réalisée par une crémone à l'ancienne sur le semi-fixe et une serrure de sécurité à 3 pênes. La crémone ancienne résiste mieux à une agression que les verrous modernes lardés dans le chant de la porte. La quincaillerie de type ancienne demande moins d'entretien que la tringlerie moderne.
La pose est sous compribande 600Pa au pourtour avec reprise des tableaux extérieurs au mortier fibré évitant l'usage de joint type silicone. Les ébrasements (intérieurs) ont été ici doublés de panneaux de bois évitant la réfection des peintures fortement dégradées par l'humidité provenant des anciennes menuiseries.
Client : particulier
Bâtiment : maison fin XIXième, zone patrimoine remarquable
Localisation : Seine-et-Marne, Gressy